DOM MARTIN; Buried in the rail (2023)
Un Irlandais, virtuose de la guitare (électrique et acoustique), portant sur certaines vidéos une chemise à carreaux …le parallèle avec Rory Gallagher est tout trouvé. L’album de ce jeune Irlandais, multi-nominé aux Awards du blues, semble plus apaisé que ceux du célèbre Irlandais à la guitare dévastée par la sueur et les concerts, et sa voix est plus souvent comparée à celle de Van Morrison, voire Tom Waits, sa maison de disques allant jusqu’à citer John Campbell (référence ultime !). Il suffit pourtant d’écouter « Howlin’ », hommage à Howlin’ Wolf pour se rendre compte qu’il peut facilement chasser sur les terres de Rory, tandis que l’album se termine, comme il a commencé : par un instrumental ...comme sur la plupart des albums de l’homme à la chemise à carreaux. Dom MARTIN, un nom à suivre assurément, d’autant que ses textes valent le détour, entre politique mondiale et déclaration sur Belfast.
Chris MARQUIS